Café: Les torréfacteurs réclament la libéralisation des tarifs
La Chambre syndicale des torréfacteurs de café, affiliée à l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), a précisé, dans un communiqué rendu public, que l'Office tunisien du commerce détient le monopôle de l'approvisionnement du café. Cet organe est donc l'unique responsable du piurvoi du marché et des réserves, en cas de demande accrue (mois de Ramadan, saison estivale, fin de l'année).
Mais face à la hausse des prix sur les marchés internationaux, l'Office n'est plus capable d'assurer les besoins des usines de torréfaction en café vert.
A noter que cette hausse n'a pas été prise en considération, dans la fixation des prix par le ministère du Commerce, a précisé la chambre.
"Le secteur est en train de vivre depuis plus de sept mois, une crise inédite et dangereuse. Des usines de torréfaction ont été fermées, pendant plusieurs semaines. La continuité et la viabilité des entreprises sont désormais menacées. En plus de la pénurie du café vert, les entreprises de torréfaction sont en train de subir des pertes à cause du gel des prix, depuis plus de deux ans", précise le communiqué.
Il ajoute que malgré les appels incessants pour trouver des solutions, les autorités n'ont montré aucun signe de réaction.
La Chambre a fait savoir que la pénurie de café a causé une hausse de l'activité des marchés parallèles. Ceci représente un risque pour l'industrie nationale et un danger pour la santé des citoyens du fait de l'absence de contrôle de la qualité des produits commercialisés.
La Chambre a donc réclamé de libérer ce secteur compétitif par excellence au niveau de l'importation des grains de café, au niveau de la tarification, à l'instar du café soluble importé.